Notre charte de production de vins absolument „Natures“ sans intrants du tout (nouvelle charte / règlement proposé par Frank Siffert de Bio Vaud qui est entrein de le faire accepter par la confédération):
Nous ne faisons aucun traitement chimique durant toute l‘année dans nos vignes,
- pas d‘herbicides
- pas de fongicides
- pas d‘insecticides
- pas d‘acaricides
- pas de phéromones pour attirer des insectes
- pas d‘hormones de croissance
- pas d’engrais
- pas de cuivre etc.
Les traitements se font aux infusions de plantes manuellement avec une pompe au dos. Nous n‘entrons avec aucun tracteur dans nos vignes, ainsi nous ne comprimons pas les sols, tous les travaux se font à la main, de la taille aux vendanges, tout se fait à la main, l’épamprage, l’élevage, l’effeuillage, le rognage etc.!
Nos moûts et nos vins ne sont
- jamais sulfités avant fermentation, ni après
- jamais filtrés
- jamais collés
- ne contiennent aucun OGM
Mais les vins rouges sont élevés en barriques et foudres anciens en chêne de la région ou même de la parcelle de vigne, donc tout du local!
Ainsi nous pouvons garantir que nos vins sont absolument
- biologiques (label BioSuisse / Demeter contrôlé régulièrement par BIO-CH006 BioInspecta),
- Demeter (Biodynamie)
- végans
- slowfood
- natures
notre bilan CO2 est de 39 g par bouteille en moyenne (bouteille, bouchon et étiquette y compris
BIO ET BIODYNAMIE DE CONSERVATION
Sur facebook j’ai créé un groupe très actif qui essaye de faire avancer le savoir scientifique et le savoir faire, l’échange d’expériences dans le domaine de la conservation des biotopes viticoles.
Ce groupe compte au 25 mai 2022 avec 2450 membres vignerons bio et biodynamiques dans le monde.
Cela fait un moment que ce thème me turlupine, car Bio, c’est bien, Demeter, c’est très bien, mais quand on voit avec combien de passages avec de gros tracteurs ou enjambeurs certains de nos confrères vignerons labellisés effectuent les travaux, quand on voit les sols comprimés, surtout en viticulture, ben on se demande où est l’avantage du Bio. Nous sur notre domaine avons choisi la conservation des sols, la conservation de la diversité florale, entomologique, et maintenant même la conservation du microbiote sur les grappes pour avoir une fermentation optimale spontanée etc.
Ainsi une nouvelle philosophie nous est née il y a bien 20 ans et actuellement notre conseil fédéral et le département de l’agriculture planche sur une nouvelle politique agricole qui veut tenir compte de la conservation pour distribuer les paiements directes.
Dans ce groupe nous tenons à discuter des avantages et problèmes, essayer de trouver des réponses ensemble pour laisser à d’autres générations des sols fertils qui nourrissent l’être humain de demain… alors à vous, chers membres de poser des questions et de répondre.
Cordialement
Jacqueline et Martin Buser